— Je te demande, Zeus Néphélégèrétès, pourquoi t'es-tu senti obligé de faire de tous mes voisins, proches et lointains, jeunes et vieux, sans exception, une bande d'enculés toujours prêts à bricoler dans la journée, à picoler dans la soirée ? Pourquoi as-tu installé dans mon entourage un tel ramassis de connards ? J'ai sérieusement dû t'offenser pour mériter un sort aussi cruel.
— Non, mon ami, tu n'as jamais rien commis de répréhensible à mes yeux. C'est vrai, tu ne mérites pas d'avoir à vivre au milieu de ce troupeau d'ivrognes et de bricoleurs cérébelleux. Malheureusement, les temps ont changé. Aussi, de nos jours, il est quasi impossible de dégoter un être humain digne de ce nom. Tu es une exception, et, à mon grand regret, je n'ai pas pu te placer dans un environnement qui te soit favorable. Tous les individus qui devaient composer ton entourage social avaient de profondes tares. Je le savais, mais je n'avais rien d'autre sous la main. La fabrication de l'humain, avec ses qualités et ses défauts, tel qu'on la connu pendant des milliers d'années, a aujourd'hui, brusquement et totalement dégénéré. C'est catastrophique. Il ne se produit plus rien de bon. Je suis désolé.
— Oui, je comprends. C'est triste. Je commençais à me sentir coupable, à penser que j'avais fait involontairement quelque chose qui t'avait déplu, cher Zeus. Je sais, je ne suis pas parfait. Vais-je endurer cette situation encore longtemps ?
— Non, rassure-toi, toi le meilleur d'entre tous — et de loin ! —, je pense que ça ne devrait pas durer éternellement. Moi aussi, je suis fatigué par le comportement de ces abrutis, de ces bons à rien. Je suis en train d'étudier une solution. J'ai formé récemment une équipe de biologistes. Je l'ai chargée de trouver un nouveau type de virus, genre peste ou choléra. Tu seras le seul à être vacciné, et, bien entendu, tes animaux ne seront pas réceptifs à ce nouveau virus. Prends patience.
— OK, Zeus Upsistos, j'ai confiance. Tu es Le plus Grand ! Je sais que le travail de ton équipe sera couronné de succès. J'envisage dès à présent l'avenir de façon plus sereine. Je vais immédiatement annoncer cette bonne nouvelle à mes animaux. Tiens-moi au courant. On reste en contact. En attendant, passe une bonne journée et transmet mes amitiés aux résidents de l'Olympe.
— Non, mon ami, tu n'as jamais rien commis de répréhensible à mes yeux. C'est vrai, tu ne mérites pas d'avoir à vivre au milieu de ce troupeau d'ivrognes et de bricoleurs cérébelleux. Malheureusement, les temps ont changé. Aussi, de nos jours, il est quasi impossible de dégoter un être humain digne de ce nom. Tu es une exception, et, à mon grand regret, je n'ai pas pu te placer dans un environnement qui te soit favorable. Tous les individus qui devaient composer ton entourage social avaient de profondes tares. Je le savais, mais je n'avais rien d'autre sous la main. La fabrication de l'humain, avec ses qualités et ses défauts, tel qu'on la connu pendant des milliers d'années, a aujourd'hui, brusquement et totalement dégénéré. C'est catastrophique. Il ne se produit plus rien de bon. Je suis désolé.
— Oui, je comprends. C'est triste. Je commençais à me sentir coupable, à penser que j'avais fait involontairement quelque chose qui t'avait déplu, cher Zeus. Je sais, je ne suis pas parfait. Vais-je endurer cette situation encore longtemps ?
— Non, rassure-toi, toi le meilleur d'entre tous — et de loin ! —, je pense que ça ne devrait pas durer éternellement. Moi aussi, je suis fatigué par le comportement de ces abrutis, de ces bons à rien. Je suis en train d'étudier une solution. J'ai formé récemment une équipe de biologistes. Je l'ai chargée de trouver un nouveau type de virus, genre peste ou choléra. Tu seras le seul à être vacciné, et, bien entendu, tes animaux ne seront pas réceptifs à ce nouveau virus. Prends patience.
— OK, Zeus Upsistos, j'ai confiance. Tu es Le plus Grand ! Je sais que le travail de ton équipe sera couronné de succès. J'envisage dès à présent l'avenir de façon plus sereine. Je vais immédiatement annoncer cette bonne nouvelle à mes animaux. Tiens-moi au courant. On reste en contact. En attendant, passe une bonne journée et transmet mes amitiés aux résidents de l'Olympe.